À la fin du  mois de juin, le CCR a appelé le gouvernement canadien à  respecter des demandes  de la part des comités des droits humains de l’ONU de reporter  un renvoi  pendant qu’une plainte individuelle est en étude.   Nous comprenons que Bachan Singh Sogi a été  renvoyé en Inde  dimanche le 2 juillet où il prétend qu’il est à  risque d’être torturé.
                     Le CCR  était extrêmement préoccupé par le fait que  le gouvernement du Canada avait l’intention  de violer son obligation en vertu de la Convention contre la Torture de  l’ONU,  en renvoyant Bachan Singh Sogi malgré la demande formelle des  mésures  intérimaires du Comité contre la torture de l’ONU et  malgré l’avis d’un agent  d’Examen des risques avant renvoi (ERAR) ayant trouvé que M.  Sogi risque d’être  torturé en Inde.
                     Le Conseil  canadien pour les réfugiés, Amnistie internationale,  l’Association des avocats  en droit de refuge de l’Ontario (la Refugee Lawyers Association),  la  Ligue des droits et libertés, le Comité de soutien de  Sogi Bachan Singh, des  députés et députées fédéraux  et des individus ont mis de la pression sur le  gouvernement afin qu’il respecte l’avis du Comité contre la  torture de l’ONU et  à ne pas renvoyer M. Sogi.
                     Voir le  communiqué de presse CCR-Amnisitie internationale à : www.web.ca/ccr/commsogi.html
                    Voir la  lettre envoyée au Ministre de la sécurité publique  l’appelant à surseoir à la  mesure de renvoi contre M. Bachan Singh Sogi: www.web.ca/ccr/lettresogi.html  On vous encourage à envoyer de telles  lettres.  (Pour les numéros de fax,  veuillez contacter ccr4@web.ca)
                    
                     Du 17 au 19 juin autour de 500  défenseurs des droits des réfugiés de partout au  monde se sont rencontrés à  l’Université York à Toronto afin de discuter comment  mieux se soutenir dans la  promotion des droits des réfugiés au-delà des  frontières.  À la fin des  séances de travail, on a  présenté des plans d’actions de collaboration  au-delà des frontières.  Une  des recommandations principales adoptées  est la création d’un comité directeur qui guidera le  développement d’un réseau  international des ONG qui promeuvent les droits des  réfugiés.  Un rapport du  Colloque, incluant plusieurs  des présentations seront disponibles dans les prochaines  semaines.
                     Pour de  plus amples informations sur les ateliers, veuillez consulter : www.web.ca/ccr/fr/about.html
                     
                    Les jeunes  sont en jeu!  Pendant le Colloque  international sur les droits des réfugiés, un grand  nombre de jeunes défenseurs  des droits des réfugiés se sont rencontré-e-s pour  lancer le Réseau des jeunes  du CCR.  Nous discutons actuellement des  manières d’aborder des enjeux particuliers, y compris  l’aliénation des jeunes  réfugiés et nouveaux arrivants au Canada, comment  encourager l’adhésion des  jeunes au CCR et rendre les campagnes du CCR davantage à la  portée des jeunes  militant-e-s.  Nous allons présenter  de  nouveaux matériaux pour les jeunes cet automne.
                     Nous avons  lancé un forum en ligne pour partager ces idées parmi  d’autres.  Si vous ou quelqu’un que vous  connaissez  voudrait participer au Réseau des jeunes du CCR sur les droits  des réfugiés et  à ce forum de discussion, contactez Colleen French à ccr4@web.ca.
                     Le Comité  exécutif du CCR a décidé que les enjeux touchant  les jeunes seront le thème  principal de la prochaine consultation du CCR du 23 au 25 novembre 2006  à  Montréal.  Marquez ces dates dans  votre  agenda et faites en sorte que votre organisme accorde la  priorité au soutien  financier de la participation des jeunes  délégué-e-s à cette consultation à  Montréal!
                     
                     Lors de la  Journée mondiale du réfugié, le Conseil canadien  pour les réfugiés (CCR) a  souligné le lancement de la Coalition internationale sur la  détention des  réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants. Plus de  100 organisations de  défense des droits humains de par le monde se sont unies dans  cette coalition  dans le but de contester la détention des migrants.
                    Des  évenements pour lancer la coalition ont également eu lieu  aux États-Unis, au  Mexique, au Kenya, en Afrique du sud, en Inde, en Australie, au Liban,  en  Belgique, en Espagne, en Italie, en Hongrie, à Malte, en Irlande  et en  Suisse.  Parmi les membres de la  coalition se trouvent Amnistie internationale, Human Rights First,  Human Rights  Watch, le Service jésuite des réfugiés, la Women’s  Commission for Refugee Women  and Children, le Conseil œcuménique des Églises et  plusieurs ONG nationaux.
                    Pour le  communiqué de presse annonçant le lancement de la  Coalition au Canada, veuillez  voir : www.web.ca/ccr/comm20juin06.html
                    Le site web  de la Coalition internationale sur la détention se trouve  à : www.idcoalition.org
                    
                    Le 28 juin,  à l’occasion du quatrième anniversaire de la Loi sur  l’immigration et la  protection des réfugiés, le CCR a porté  l’attention sur le manque  d’imputabilité dans l’absence de l’appel des  réfugiés.  Le CCR a  appelé toutes les députées et tous  les députés à appuyer le projet de loi C-280,  déposé par le Bloc québecois, qui  demande la mise en vigueur immédiate de l’appel des  réfugiés.
                    Le droit à  un appel pour les réfugiés fait partie de la Loi sur  l’immigration et la  protection des réfugiés qui a été  approuvée par le Parlement canadien.  Cependant,  le gouvernement ne respecte pas  la volonté démocratique du Parlement d’accorder le droit  d’appel aux réfugiés.
                    La  communiqué de presse du CCR qui demande la mise en oeuvre de  l’appel des  réfugiés se trouve à : www.web.ca/ccr/commLIPR4.html
                    Le texte du  projet de loi C-280 se trouve à :  www.parl.gc.ca/39/1/parlbus/chambus/house/bills/private/C-280/C-280_1/C-280-3F.html
                    
                    Le 29 juin  2006, la juge Tremblay-Lamer a autorisé le contrôle  judiciaire de la  contestation de l’Entente sur les tiers pays sûrs entre le Canada  et les  États-Unis.  La date de l’audience  n’a  pas encore été décidée.   La  contestation, déposée le 29 décembre 2005 à  l’occasion du premier anniversaire  de l’Entente, est menée par le CCR, Amnistie internationale, le  Conseil  canadien des églises et un demandeur d’asile individuel se  trouvant aux  États-Unis.  Pour de plus amples  informations à propos de la contestation, veuillez voir le  communiqué de presse  de mars 2006 au : www.web.ca/ccr/commtierspaysmars05.html
                    Entre-temps,  un an et demi après la mise en vigueur de l’entente, les  gouvernements  américain et canadien n’ont toujours pas publié leur  rapport sur la première  année de l’Entente, tel que prévu dans l’Entente.
                    
                    Sharryn  Aiken a présenté une plaidoirie orale au nom du Conseil  canadien pour les  réfugiés lors de l’audience devant la Cour suprême  les 12 et 13 juin dans le  cadre de l’examen de la légalité des certificats de  sécurité.  Le CCR, membre  d’une coalition ayant le  statut d’intervenante dans ce cas, a soulevé des arguments  basés sur le  principe de la non-discrimination.   Suite aux audiences, il paraît probable que la Cour  trouvera au moins  quelques aspects des certificats de sécurité contraires  à la Charte des droits  et libertés, même si certains des juges ne voudraient pas  discuter de  l’injustice fondamentale de l’application de ces mesures uniquement aux  non-citoyens.  (La lutte pour  reconnaître l’humanité des non-citoyens sera longue).
                    Sharry,  professeure de droit à l’université Queen’s et ancienne  présidente du CCR,  travaille pro bono pour le CCR.   Elle est membre d’une équipe d’avocats qui  représentent la coalition, dont  aussi Marie Chen et Mary Eberts.
                    Une des  personnes détenues en vertu d’un certificat de  sécurité, Mohamed Harkat, a été  mis en libération le 21 juin. Une juge de la Cour  fédérale a conclu qu’il y  avait des retards injustifiés dans le traitement de son cas,  entraînant une  détention prolongée, qu’il ne serait pas renvoyé  dans un avenir proche, que sa  libération sans conditions représenterait une menace  à la sécurité mais que la  menace pourrait être compensée par une série de  conditions.  Les conditions imposées  à M. Harkat sont  nettement plus rigoureuses que celles imposées à M.  Charkaoui.  La décision et les  détails des conditions se  trouvent à http://www.fct-cf.gc.ca/bulletins/whatsnew/whatsnew_f.shtml. Le gouvernement en a appelé de la  décision sans succès au début du mois de juin.
                      
                    Comme suivi  de la Journée d’actions «Des vies en suspens», nous  vous demandons d’écrire une  lettre au ministre appuyant nos demandes, et de faire la collecte des  signatures pour la pétition.  Pour  une nouvelle lettre modèle rédigée  suite à la  rencontre avec le ministre le 9 mai et une pétition mise  à jour (collecte jusqu’au  15 septembre 2006), veuillez consulter la page web ‘Des vies en  suspens’ à www.web.ca/ccr/viesensuspens.htm
                    Des copies  du film bilingue ‘Lives on Hold – Des vies en suspens’, d’une  durée de 10 minutes,  sont maintenant disponibles sur DVD.   Vous pouvez les commander à 5 $ la copie (ce prix inclut  les frais  d’envoi) en envoyant un courriel à ccr4@web.ca.  Ce film constitue un outil exceptionnel dans  la promotion de cette campagne.                    
                    À propos  de la campagne ‘Vies en suspens’ : 
                      Des ressortissants  d’Afghanistan, du Burundi, de la  République  démocratique du Congo, d’Haïti, d’Irak, du Libéria,  du Rwanda et du Zimbabwe, à  qui le statut de réfugié a été  refusé, se trouvent dans un vide juridique au  Canada.  Le gouvernement canadien  reconnaît que ces personnes ne peuvent pas retourner à  leur pays d’origine à  cause de l’insécurité générale qui y  prévaut, mais il les prive de la résidence  permanente qui leur permettrait de poursuivre convenablement leur vie  au  Canada.  La campagne ‘Des vies en  suspens’ demande au gouvernement d’octroyer la résidence  permanente aux  ressortissants des pays visés par un moratoire sur les renvois  qui sont au Canada  depuis plus de trois ans.