LE CCR DÉNONCE LES COMPRESSIONS BUDGÉTAIRES DANS LES SERVICES AUX IMMIGRANTS AU QUÉBEC
le 6 avril 2004
Montréal. Le Conseil canadien pour les réfugiés
exprime aujourd’hui ses préoccupations quant aux récentes compressions
budgétaires imposées aux services d’intégration par
le gouvernement du Québec. Les compressions surviennent malgré
les augmentations annuelles dans les transferts opérés par
le gouvernement fédéral vers le Québec pour financer
les services d’intégration.
« Il y a déjà très peu d’argent destiné à soutenir les nouveaux arrivants dans leur parcours d’intégration au Canada, » dit Amy Casipullai, vice-présidente. « Il s’agit là d’une situation de détournement de fonds destiné aux services d’établissement. Une fois de plus, les immigrants et les réfugiés sont les cibles faciles au moment des compressions budgétaires. »
Selon l’accord Canada-Québec relatif à l’immigration, signé en 1991, le gouvernement fédéral transfère un montant d’argent de plus en plus important à Québec pour lui permettre de financer les services d’intégration. Selon les chiffres de CIC, le montant est de l’ordre de 172 millions en 2004-2005 (comparé aux 164 millions l’année dernière). Malgré les augmentations dans les transferts en faveur du Québec et dans le nombre d’immigrants (40 000 en 2003) au cours des dernières années, les sommes allouées aux services d’établissement n’ont pas augmenté et ont même été réduites dans le budget du 30 mars. L’accord Canada-Québec ne prévoit pas de mécanisme de reddition de compte et le gouvernement du Québec ne rend pas publiques les informations permettant de déterminer comment l’argent transféré a été utilisé.
Le budget annoncé la semaine dernière par Québec fait état de coupures de l’ordre de 20 millions dans le domaine des services d’établissement. Ces coupures touchent tous les programmes, mais particulièrement les programmes de formation linguistique.
« Le Canada tire un avantage énorme des compétences et des énergies que les immigrants nous apportent » dit Casipullai. « Cependant, les services destinés à aider les nouveaux arrivants à s’intégrer sont gravement sous-financés. Comment peut-on espérer voir les immigrants contribuer à leur pleine capacité si on coupe les ressources dans les services que nous leur offrons? »
Personne contact:
Janet Dench, Directrice (514) 277-7223 (poste 2)
« Il y a déjà très peu d’argent destiné à soutenir les nouveaux arrivants dans leur parcours d’intégration au Canada, » dit Amy Casipullai, vice-présidente. « Il s’agit là d’une situation de détournement de fonds destiné aux services d’établissement. Une fois de plus, les immigrants et les réfugiés sont les cibles faciles au moment des compressions budgétaires. »
Selon l’accord Canada-Québec relatif à l’immigration, signé en 1991, le gouvernement fédéral transfère un montant d’argent de plus en plus important à Québec pour lui permettre de financer les services d’intégration. Selon les chiffres de CIC, le montant est de l’ordre de 172 millions en 2004-2005 (comparé aux 164 millions l’année dernière). Malgré les augmentations dans les transferts en faveur du Québec et dans le nombre d’immigrants (40 000 en 2003) au cours des dernières années, les sommes allouées aux services d’établissement n’ont pas augmenté et ont même été réduites dans le budget du 30 mars. L’accord Canada-Québec ne prévoit pas de mécanisme de reddition de compte et le gouvernement du Québec ne rend pas publiques les informations permettant de déterminer comment l’argent transféré a été utilisé.
Le budget annoncé la semaine dernière par Québec fait état de coupures de l’ordre de 20 millions dans le domaine des services d’établissement. Ces coupures touchent tous les programmes, mais particulièrement les programmes de formation linguistique.
« Le Canada tire un avantage énorme des compétences et des énergies que les immigrants nous apportent » dit Casipullai. « Cependant, les services destinés à aider les nouveaux arrivants à s’intégrer sont gravement sous-financés. Comment peut-on espérer voir les immigrants contribuer à leur pleine capacité si on coupe les ressources dans les services que nous leur offrons? »
Personne contact:
Janet Dench, Directrice (514) 277-7223 (poste 2)