Le lundi 29  janvier 2007, les députés ont commencé à débattre du projet de loi C-280,  Loi modifiant la Loi sur l’immigration et  la protection des réfugiés (entrée en vigueur des articles 110, 111 et 171),  exigeant la mise en oeuvre immédiate de la Section d’appel des réfugiés. Durant  le débat, Omar Alghabra, nommé récemment porte-parole du Parti libéral en  matière de citoyenneté et d’immigration, a pris position en faveur du projet de  loi C-280, tout comme les députés du NPD et du Bloc québécois (qui a proposé le  projet de loi).  C’est encourageant, mais  plus de voix doivent se prononcer en faveur de ce projet de loi!
                    Veuillez  contacter votre député et demandez-lui de voter en faveur de cet important  projet de loi. Il est particulièrement important de parler aux députés libéraux  et conservateurs pour s’assurer que ce projet de loi soit adopté, puisque nous  prévoyons déjà obtenir le soutien du Bloc québécois et du Nouveau Parti  démocratique. Le vote à la deuxième lecture est prévu pour mars 2007.
                      Le CCR a préparé  un document d’information répondant à plusieurs questions au sujet de la  Section d’appel des réfugiés proposée, ainsi que soulignant les impacts humains  dévastateurs de la non-mise en œuvre de la SAR. Veuillez partager l’information  contenue dans ce document avec votre député et utiliser les points de  discussion lorsque vous contactez votre député.
                      Le document  d’information est disponible en ligne à: http://www.web.ca/RADpage/page0005.htm
                      Si vous obtenez  un rendez-vous avec votre député, vous pouvez utiliser les points de discussion  et un résumé de points concernant la Section d’appel des réfugiés, disponibles  dans la section « Quoi de neuf ? » à  www.ccrweb.ca
                      Si ce n’est déjà  fait, signez la pétition en ligne de Amnistie internationale exigeant la mise  en oeuvre de la Section d’appel des réfugiés disponible à:                      http://www.amnistie.ca/content/view/9662/253/
                       
                      Le Conseil canadien pour les  réfugiés a salué la décision de la Cour supérieure de l’Ontario, qui a conclu  que l’Ordre des enseignantes et enseignants de l’Ontario a injustement fait  preuve de discrimination envers Fatima Siadat. Fatima, une enseignante, a fui  l’Iran en tant que réfugiée après avoir été victime de persécution pour s’être  prononcée en faveur de la liberté d’expression. À cause de cette persécution,  elle ne peut obtenir de l’Iran les documents originaux démontrant ses titres  professionnels d’enseignante. L’Ordre a refusé de concevoir des mesures  alternatives qui puissent les satisfaire au sujet de ses titres. La Cour a  conclu que ce refus viole le Code des droits de la personne de l’Ontario.
                     La décision est Fatima  Siadat v. Ontario College of Teachers, 10 janvier 2007, dossier 561-04.
                     Pour le  communiqué de presse du CCR saluant la décision de la Cour, voir: http://www.ccrweb.ca/communititresjan07.html
                    Pour la réponse  de l’Ordre des enseignantes et enseignants de l’Ontario, voir: http://www.newswire.ca/en/releases/archive/January2007/17/c6698.html
                    Pour un article du Ottawa Citizen traitant du cas de Fatima Siadat, cliquez ici
                    
                    Le CCR poursuit  ses activités relatives aux « membres de la famille exclus »  (règlement 117(9)(d)). Ce règlement cruel condamne de nombreuses familles à la  séparation perpétuelle, basée sur le fait qu’un membre de la famille n’a pas  été inclus dans la demande d’immigration originale. Au début janvier, le CCR a  présenté un résumé de cas affectés par cette mesure à Citoyenneté et  Immigration Canada (CIC). CIC s’est montré intéressé à étudier les cas en  détail afin d’identifier les problèmes de fonctionnement du système actuel, et  de considérer des solutions de rechange à la règlementation actuelle, si la  préoccupation de CIC concernant la fraude peut être prise en compte.
                    Le CCR a depuis  envoyé des détails sur 31 cas à CIC et discutera de cette question lors d’une  prochaine rencontre avec CIC en février.
                    La Cour fédérale  a récemment invalidé un refus de parrainage basé sur 117(9)(d), d’un enfant  dont l’existence n’était pas connu au moment de l’immigration du père au  Canada. Le gouvernement porte en appel cette décision favorable à l’enfant. La  référence est 2006 FC 1540 (Woldeselassi v. Canada)  disponible à http://www.canlii.org/ca/cas/fct/2006/2006fc1540.html.
                    Pour de plus  amples informations sur les impacts du règlement des membres de la famille  exclus, voir http://www.ccrweb.ca/excludedfamFR.pdf
                    
                    Le CCR appelle  tous ses organismes membres à endosser formellement le Manifeste sur la  réunification familiale et à encourager d’autres organismes à faire de même.  Les membres du CCR ont reçu les informations à propos de la campagne pour la  réunification familiale et le Manifeste dans l'envoi de janvier et nous  avons établi la date limite du 16 mars 2007 pour recevoir cette série  d'endossements du Manifeste. Merci d'indiquer tout endossement en envoyant  un courriel au : ccr4@web.ca Inciter tout  individu qui voudrait endosser le Manifeste à encourager des organismes dans  lesquels il est impliqué à l’endosser (car nous ne cherchons pas d’endossements  individuels)
                                     Il  est très important que tous les membres du CCR endossent le Manifeste sur la  réunification familiale (texte disponible à: www.reunification.ca) en tant que  première étape dans cette campagne qui vise à :
                    
                      - Encourager le  gouvernement fédéral à faire de la réunification rapide des familles sa  priorité
 
                   - Faire des liens avec des organismes alliés (des organismes communautaires,  des organismes dans les secteurs de la santé et de l’éducation, les conseils  d’administration municipaux, par exemple)
 
                   - Promouvoir une sensibilisation du grand public aux coûts inutiles et  douloureux de la séparation des familles 
 
                      
                    Pour des ressources supplémentaires : 
                                                                                                                                   Veuillez consultez www.reunification.ca pour toute mise à  jour dans le cadre de la Campagne pour la réunification familiale et pour une  liste complète des ressources.
                     
                    Le CCR a rendu public sa lettre adressée à  Stockwell Day, ministre de la Sécurité publique, exigeant des actions pour  rémédier aux conditions de détention choquantes des trois hommes détenus en  vertu de certificats de sécurité. Une copie de la lettre est disponible à  http://www.ccrweb.ca/day30jan07FR.html
                    Plusieurs groupes  font pression sur le gouvernement pour qu’il réponde aux demandes de Mohammad  Mahjoub, Mahmoud Jaballah, et Hassan Almrei, qui font une grève de la faim  depuis plusieurs semaines. Leur état de santé est inquiétant, mais ils n’ont  reçu aucune attention médicale. Plusieurs des demandes des détenus pourraient  être satisfaites sans coût ou inconvénient pour le gouvernement (par exemple,  cesser le décompte des personnes dans une institution comptant seulement trois  détenus, permettre aux détenus de porter leurs propres vêtements, leur  permettre de faire des appels avec des cartes à frais modiques). Si ces  questions sont insignifiantes du point de vue du gouvernement, elles ont  cependant un impact énorme sur les détenus.
                    Un article du Toronto Star sur Mahmoud Jaballah,  un des détenus du Centre de  surveillance de l’Immigration de Kingston est disponible à: http://www.thestar.com/article/168467 (6 janvier 2007)
                    Une décision de la Cour Suprême sur les cas de  certificats de sécurité est attendue sous peu.
                    
                    Vendredi le 23 février : Walmer Centre (voir les détails ci-dessous)
                      9h30 - 17h :
                      Groupe de travail Protection au Canada et
                    Groupe de travail Immigration et  établissement               
                                     Samedi le 24 février : Walmer Centre (voir les détails ci-dessous)
                    9h30 - 17h : Groupe de travail Protection outremer et  parrainage
                                     Nous encourageons tous les membres du CCR à assister aux rencontres des  groupes de travail, qui sont également ouvertes à d’autres membres d’organismes  non-gouvernementaux.  Les rencontres sont fermées aux médias et aux  membres du gouvernement.
                                          Lieu des rencontres : Walmer Road Baptist  Church/The Walmer Centre, 188 Lowther Ave., Tél. : (416) 924-1121  À deux coins de rue de la station de métro  Spadina. À partir de l'intersection de Spadina et Bloor, marchez un coin de rue  vers l’ouest jusqu’à la rue Walmer, puis un coin de rue vers le nord jusqu’à  Lowther. Il y a un stationnement au Centre Walmer. Vous pouvez consulter une  carte et avoir plus de détails à: http://www.walmer.ca/map.html
                    LUNDI LE 26 FÉVRIER : Table ronde avec Citoyenneté et  Immigration Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada
                                          La table ronde est pour les membres du CCR et ceux qui désirent y participer  doivent informer Janet Dench à ccr@web.ca au  plus tard le vendredi 9 février.
                    
                    En 2006 un total de 22 887 demandes ont été faites au Canada.  Ce chiffre est plus élevé que celui de 2005,  première année de l’Entente sur les tiers pays sûrs ; toutefois il demeure  encore nettement sous la moyenne des années où les portes n’étaient pas encore  fermées par l’Entente sur les tiers pays sûrs (dans les dix années précédant  l’Entente, la moyenne annuelle était de plus de 30 000 demandes).
                                     Conséquemment aux barrières de plus en plus nombreuses que le gouvernement  érige à l’encontre des réfugiés se rendant à nos frontières en quête de  protection, de plus en plus de demandes sont faites à l’intérieur du Canada,  plutôt qu’à un point d’entrée. 62% des demandes ont été faites à l’intérieur en  2006.
                    Le pays d’origine en tête de liste pour les demandeurs est le Mexique. Il  est à noter que les Mexicains n’ont pas besoin d’un visa pour venir au Canada.  Les réfugiés provenant des nombreux autres pays pour lesquels un visa est  nécessaire ont beaucoup plus de difficulté à atteindre le Canada pour y  chercher la protection. 
                    
                    Diane Finley remplace Monte Solberg à titre de ministre de la Citoyenneté  et de l’Immigration suite à un remaniement ministériel au début de  janvier.  Dans les déclarations qu’elle a  faites depuis sa nomination, la ministre Finley a mentionné que la mise en  place d’une agence de reconnaissance des titres de compétences professionnels  étrangers constitue l’une de ses priorités. 
                    Le Parti libéral a également nommé un nouveau porte-parole en matière  d’immigration, Omar Alghabra qui remplace Raymonde Folco.  Depuis la rentrée parlementaire, Alghabra  s’est prononcé en faveur de projet de loi C-280, exigeant la mise en œuvre  immédiate de la Section d’appel des réfugiés.
                    Un article du Toronto Star soulignant les défis auxquels sera confrontée  Diane Finley en tant que ministre de la Citoyenneté et de  l’Immigration est disponible à: http://www.thestar.com/News/article/168134
                    
                    Durant la semaine  du 4 février, la Cour fédérale du Canada et le Comité permanent de la  citoyenneté et de l’immigration entendront des arguments à l’effet que les  États-Unis ne devraient pas être considérés comme un « tiers pays  sûr » pour les réfugiés. Lors des procédures de la Cour fédéral à Toronto,  le Conseil canadien pour les réfugiés, Amnistie internationale et le Conseil  canadien des Églises avanceront que les États-Unis ne respectent pas leurs  obligations en vertu de la Convention contre la torture et la Convention des  réfugiés.
                                     La Cour fédérale  prendra connaissance des barrières auxquelles sont confrontés les réfugiés aux  États-Unis: 
                    
                      - L’échéance d’un an pour déposer une       demande d’asile, 
 
                   - le recours excessif à la détention, 
 
                   - des dispositions extrêmement larges       qui excluent des réfugiés considérés avoir fourni un « soutien       matériel » aux terroristes.
 
                      
                    Tous ces facteurs  contribuent à la probabilité qu’une personne soit déportée des États-Unis vers  un pays où elle risque la persécution ou la torture.
                    Durant la même  semaine, le Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration entendra les  dépositions de plusieurs témoins sur l’Entente sur les tiers pays sûrs entre le  Canada et les États-Unis, incluant des intervenants des États-Unis.
                    Deborah Anker du Harvard  Law School, ainsi que plusieurs autres experts des questions relatives aux  réfugiés des États-Unis, a présenté des preuves dans le cadre de la  contestation judiciaire du tiers pays sûr. “Le Harvard Law School a mené  une étude qui a démontré que [l’entente] non seulement n’atteint pas son but  déclaré de rendre la frontière canado-étasunienne plus sécuritaire, mais elle  la rend en fait moins sécuritaire, mettant en danger la vie des demandeurs  d’asile et menaçant la sécurité des États-Unis et du Canada, ” a dit madame  Anker.
                    Pour de plus  amples informations sur la campagne visant à annuler l’Entente sur les tiers  pays sûrs entre le Canada et les États-Unis, voir http://www.ccrweb.ca/TPS.htm